Trailer

Twilight Chapitre 5 – Le meilleur pour la fin

Ce que j’adore avec les sujets très commerciaux c’est la vague de pour et surtout de contre que cela soulève avec souvent pour seul argument un généreux « j’aime pas parce que c’est commercial ». A croire que les gens sont trop bien pour aimer des choses créées ou aimées par la masse populaire. Et bien désolée, je préfère m’en tenir à mon propre avis et bien que j’ai énormément de chose à reprocher aux films de Twilight en général, cette histoire reste un très bon moment de ma vie comme l’ont été Harry Potter ou les Final Fantasy. Retour sur un succès qui finit demain.

Au commencement

J’ai connu Twilight à Nice, chez des amies quand on est allé dans une librairie et que l’on m’a dit « ça c’est vraiment sympa ». C’était les deux premiers tomes de Twilight, et ce n’était pas encore la frénésie que c’est aujourd’hui. En tout cas j’ai littéralement dévoré ces deux tomes, lisant du matin au soir dès que j’avais un moment de libre. C’était une histoire toute bête, un Roméo et Juliette entre vampire et humain et, parfois, il ne faut tout simplement pas plus que ça. De base en littérature les vampires ont toujours eu la cote, il suffit d’ajouter un beau brun ténébreux avec genre un lourd passé pour que la mayonnaise prenne, alors si en plus il s’entiche de la première godiche qui ressemble à 80% du lectorat, c’est le jackpot. Donc point de mystère, et ça me convient très bien, moi aussi j’ai eu peur pour Bella, moi aussi j’ai cru arracher la tête à Edward dans le tome deux, moi aussi j’ai été attiré par l’ambiance romanticodangeresque. J’ai eu vraiment beaucoup de plaisir et d’attente sur les livres, et puis le film est arrivé.

Renéesmée, sublime

Du succès a un truc louche

Le premier film était vraiment bien, une bande son énorme, on découvrait les personnages, le livre prenait vie, autant de chose qui font qu’il restera pour moi le meilleur de toute la saga. J’ai beaucoup apprécié le choix des acteurs, en particulier Alice et Bella, je continue de penser que Kristen Stewart est une bonne actrice à qui on demande de surjouer pour répondre aux attentes du public ado. D’ailleurs c’est ce qui s’est passé, au départ d’un truc sympa c’est devenu au fur et à mesure des films quelque chose de très manichéen dans la manière de jouer, d’un peu surfait et lisse. J’avais remarqué la même chose pour Harry Potter et en découvrant les acteurs dans d’autres films j’ai compris qu’on leur imposait de jouer ainsi, même si ça rendait le jeu plus mauvais. J’ai adoré le 1, aimé le 2, détesté le 3 et suis restée sur ma faim pour le 4.1. Mes attentes pour le 4.2 (ou 5) n’étaient pas bien grande, j’espérais juste beaucoup d’action et une Bella vampire pas trop caricaturée, … j’ai été servie.

Un beau final

Dès le départ j’ai adoré le film, une introduction très bien mise en scène quoiqu’un peu longue mais qui remet dans l’ambiance, du rouge et du blanc, comme pour les couvertures et une Bella toute nouvelle version maquillée et brushée. Je pense que les fans de la saga vont aimer ce film parce qu’il répond totalement à leurs attentes, mais pas du tout à celles du grand public, aussi n’ayez pas trop peur des critiques parce qu’elles correspondent à une vision mais pas forcément la vôtre. Tout y était, Bella superbe vampire, sa fille avec une touche particulière, tous les personnages secondaires et leurs pouvoirs, la grande bataille … On a l’habitude de dire que les adaptations de livres sont plus fades, là je dirais que ça rehausse en couleur tout ce que l’on a pu lire et même si beaucoup de sujets ne sont qu’effleurés (la capacité de Bella entre autre) au moins ils ont le mérite d’être assez présentés. On notera qu’ils ont fait une scène de fin qui manquait à Harry Potter, un gros gros flashback de tous les films + présentation de tous les acteurs, un moment qui vous donnera un ptit frisson avant de voir le dernier tableau. Un joli cadeau pour la fin d’une aventure qui aura duré près de 10 ans (depuis les livres)

A voir ou à fuir ?

Je le classe aisément comme le meilleur de la saga après le 1er (indétrônable parce que le 1er justement), on retrouve une bande son correcte, ils ont été très fidèles au livre même s’ils ont simplifié des sujets, le twist de fin fera soupirer toutes les salles de cinéma au monde 😀 et on a enfin une vraie bataille même si la façon de tuer les vampires reste un peu étrange à mon gout (arracher la tête) mais c’est mon côté Buffy qui ressort. Non clairement à voir, on passe un bon moment et puis surtout, Bella est enfin sortie de sa torpeur, elle est vraiment crédible en vampire qui déchire tout 😀 mention spéciale à Renesmée qui est adorable. Bref c’est fini, mais c’est un joli point final et je serais ravie de le revoir avec mes amis (alors que les deux derniers bof). Je conseille toujours de lire les livres qui restent très accessibles, très agréables aussi car ils ont tous une ambiance particulière que l’on ressent énormément, on doit au moins reconnaître ce talent à son auteur Stephenie Meyer.

On oublie pas de cliquer si vous aimez le sujet ou l’article :3

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The Secret – C’est l’histoire d’un point de vue

Hier direction les locaux de M6 pour assister à une projection bloggesque du nouveau film de Pascal Laugier « The Secret » (The TallMan en anglais) distribué par SND. Ce film je l’attendais avec impatience depuis le visionnage de l’impressionnant trailer (juste avant Batman 3). Je n’arrêtais pas d’en parler car juste avant les images habituelles qui te spoilent un film en moins d’une minute, cette fois on a eu un texte qui stipulait que pour ne pas gâcher la surprise, le trailer ne porterait que sur la première moitié du film. Je ne sais pas pour vous, mais moi ça attise déjà ma curiosité, alors quand en plus on annonce un bon thriller, forcément ça donne envie.
Donc voilà, curiosité assouvie mais se pose un problème de taille, comment vous parler d’un film, d’un thème, de la polémique qu’il soulève, sans … rien vous dire ?

Commençons déjà par planter le décor, nous sommes dans une petite ville des états unis, le genre d’endroit dépeuplé, décimé, à l’image de ceux qui y habitent. Une voix off nous raconte rapidement que, parfois, sans que l’on sache pourquoi, des enfants disparaissent. Ce n’est pas l’apanage du lieu, c’est comme ça, ça a toujours été. Sur les 800.000 disparitions sur le territoire américain chaque année, 1000 resteront des cas inélucidés. A partir de là commence le point de vue de chacun, celui des parents, de la mère, celui de l’enfant et celui que l’on appelle the Tall Man: celui qui vient les prendre. Vous pouvez croire que c’est un thriller, vous pouvez croire que c’est un film fantastique ou encore un film d’horreur, en fait vous pouvez croire ce que vous voulez car ce film approche toutes les directions à la fois pendant les deux premières parties du film. Mais au final il n’y a qu’une vérité, et ce n’est peut-être pas celle que vous auriez imaginé, parfois même, comme un producteur américain a dit à l’auteur « j’aurais préféré que ce soit un monstre plutôt que ça » parce que la vérité est dure ? Disons qu’elle est dérangeante, parce qu’elle vous retournera probablement le cerveau, et ceux qui diront bien haut qu’ils sont noirs ou blancs sur cette vérité sont probablement de grands hypocrites.

The Secret c’est un peu le secret de tout le monde, c’est celui d’un point de vue, et en tant que tel il a le droit d’exister. Quand j’étais petite je suis tombée sur un livre qui s’intitulait « La mort est mon métier » (oui j’avais de passionnante lecture à mon âge), c’était, je l’ai appris plus tard pendant la lecture, l’autobiographie de Rudolf Höß, le commandant du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale. C’était son point de vue, le pourquoi du comment, qu’il était un soldat, né pour obéir et non réfléchir, et comment cette idéologie de se borner à être un outil l’a amené à ce poste. Cette façon de suivre le point de vue de quelqu’un d’aussi extrême m’avait amené à revoir mon idée des nazis, non pas plus humains, juste qu’une simple idée, qu’un simple point de vue, pouvait amener à faire des choses horribles aux yeux des autres.
J’ai retrouvé ça dans The Secret, et c’est pour ça que j’ai particulièrement aimé le film, parce qu’il ne se contente pas de dire que le monde est blanc ou noir, il ne se contente pas non plus de faire un mélange pour faire du gris. Il dit simplement que le monde dans lequel nous vivons, parfois, n’est pas celui que tout le monde voit.

Est-ce que tous les points de vue sont viables ? Honnêtement à la fin du film vous devriez avoir du mal à jeter la pierre, peut être que le film vous révoltera, peut être que vous vous poserez mille et une question, en tout cas il ne peut pas vous laisser indifférent. Si tout va bien vous devriez vous retournez dans votre lit en vous demandant si le verre est à moitié vide ou à moitié plein en oubliant qu’il est juste rempli d’eau à boire. En tout cas c’est un exercice particulièrement intéressant que nous soumet son auteur Pascal Laugier. Je ne peux pas vous donner le nom d’un autre film qui abordait le même sujet sans risquer le spoil mais je suis très étonnée de la totale liberté qu’on lui ait donnée pour faire ce film. En tout cas je lui souhaite beaucoup de succès, je n’ai aucune affinité sur la polémique qu’il soulève, clairement je pense qu’il est moralement impossible de trancher mais pour le simple fait de poser la question, c’est parfois ce que j’attends d’un film.

Bref allez le voir ? Pour le côté technique que les blogs ciné font beaucoup mieux que moi sachez que Jessica Biel est divine de chez divine dans ce rôle. Le rythme est vraiment sympathique, divisé en 3 actes avec le twist de la fin placé … au milieu du film. Une vraie surprise donc qui vous retournera un peu le cerveau au départ mais c’est pour mieux mettre en place les morceaux du puzzle. Enfin si, comme moi, vous observez beaucoup les détails, au départ du film j’ai vu pas mal d’incohérences, surtout dans l’intention des personnages, parfois c’était pour mieux nous perdre donc légèrement exagéré, mais plus souvent, ça prend juste tout son sens avec la fin du film.
Par contre …j’ai DETESTE le générique de début 😀 j’ai eu l’impression d’avoir du WordArt géant (oui oui juste ça, le reste c’du tout bon lol)

Pour mettre un mot sur la rencontre avec Pascal Laugier, je ne connaissais pas l’homme, je ne retiens des films que les titres de ceux qui m’ont touché, clairement je retiendrais The Secret. Maintenant moi j’aime beaucoup les gens qui font sortir les autres de leurs gonds pour arriver à toucher un fond de pensée. Ce n’est pas forcément agréable, mais c’est sûr que d’une discussion enflammée on arrive plus facilement à élever son esprit critique. Je pense que c’est ce qu’il tente de faire aussi avec ses films. Dans « Constantine » l’ange dit que l’homme ne s’élève réellement que dans l’adversité, c’est une pensée tout aussi difficile à accepter que celle dans The Secret, mais là je suis plutôt d’accord 🙂 alors Mr Laugier, j’attends vos prochains films avec impatience désormais.

Merci à SND pour avoir organisé cette rencontre particulièrement enrichissante.

Le point godwin d’hier (au sujet des films commerciaux):
Une bloggeuse: « Il y a des films que beaucoup de gens ont aimé »
Pascal Laugier: « A un certain moment, beaucoup de gens ont aimé Hitler »

You win \o/

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Extrêmement fort et incroyablement près – Le deuil d’un proche

J’hésitais à parler de ce film parce qu’il y a tant à dire que la toile n’y suffirait pas. Mybigoo disait très justement que rien qu’à l’affiche on avait envie de pleurer, c’est donc bien évidemment en sachant que cela n’allait pas être qu’une partie de plaisir que j’ai décidé d’aller le voir. Je dois reconnaître que la présence de Sandra Bullock a pesé lourd dans la balance et une fois n’est pas coutume, je n’ai pas regardé la bande annonce avant de me jeter dans l’abime.
Retour donc sur un film bouleversant.

Extrêmement fort et incroyablement près parle d’un sujet pas évident dans un contexte encore plus difficile. On aurait pu parler de la mort d’un proche, on aurait pu parler des attentats du 11 Septembre, l’histoire préfèrera traiter les deux sans toutefois réellement aborder de front. C’est donc un garçon, Oskar, il est différent, pas au point d’en faire un sujet, mais juste assez pour en faire la clé de voute sur l’aventure qui va suivre. Le « jour le plus noir » a ses yeux c’est lorsque son père péri dans le World Trade Center, et la lumière de sortie n’apparaitra que sous la forme d’une clé qu’il trouvera dans ses affaires. Qui dit clé dit chose à ouvrir, dit porte ou cadenas, il y a quelque chose à découvrir, peut être une vérité et c’est donc dans cette quête qu’il va se plonger corps et âme.

Ce film traite avant tout du deuil, les attentats ne sont qu’une mise en scène de la mort, il n’y a aucun message particulier à faire passer sur le terrorisme. Il y a juste des vies brisées, des images aussi, des « et si » mais on se concentre rapidement sur le petit garçon qui, à l’image de l’affiche, va prendre toute la place dans l’écran. Et qu’il est doué ce gamin … l’acteur, Oskar est différent, on le suppose surdoué, autiste un peu aussi, dans certaines scènes il a des monologues a couper le souffle et je pense que le succès de ce film tient surtout à son interpretation. Cet enfant seul est une raison de faire le déplacement dans un cinéma.

La quête est donc d’aller de maison en maison à la recherche de la personnes, de la serrures correspondants à la clé, on découvre alors une floppée de personnage, de lieux, on découvre la vie derrière les yeux de cet enfant. Mais obsédé par son père, il n’entend pas vraiment tout ce que les gens ont à lui dire, au départ il rencontre une femme entrain de divorcer, malgré ses réticences il va meme la prendre en photo en larmes. Puis à la fin, il est capable de raconter qui sont les gens, de façon de plus en plus précises, comme s’il sortait peu a peu de sa torpeur.
Il y a dans ce film une infinie douceur mélée à une infinie douleur pour exprimer ce que ressent cet enfant, terrorisé par la vie, bruler à vif par la mort et qui va, se reconstruire au coté de sa mère dans cette ultime quête de vérité.

En sortant de la salle, vous pouvez rester un petit moment interdit, entrain de vous demander ce que vous avez vu, ce film n’est pas un énieme drame sur le 11 septembre qui vous arrachera des larmes. C’est plutôt le chemin long et douloureux du deuil, celui où à la fin, on est ni triste ni heureux, simplement en paix, tout est bien, tout est fini.

la vie peut reprendre

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Les Infidèles – Avant première à l’UGC Normandie

Comment avez-vous passé votre Saint Valentin ? Avez-vous préparé un diner aux chandelles ? Avez-vous commander des roses à étaler sur le chemin de retour de votre tendre moitié ? Ou bien comme moi etiez-vous à l’avant première du film « Les Infidèles » sans votre régulier attendant tranquillement à la maison ?
Car il fallait bien ça pour ce film atypique, un buzz d’entrée de jeu avec des affiches qui ont du être remplacées car jugées trop osées et machistes, une avant première un soir de Saint Valentin et un trailer encore tout frémissant des scènes les plus crues du film.

Après The Artist, on finirait par croire que Jean Dujardin a acquis assez de notoriété pour se lancer dans de grands paris cinématographiques, après le film muet en noir et blanc, voici donc un genre à mi chemin entre le théatre et des schetchs digne de « un gars un fille » ou de « Scenes de Menages » (en plus long, forcément). Des risques qui auraient pu mettre en danger sa carrière mais qui se sont révélés de très bons choix qui le mèneront probablement aux oscars car une chose est sure c’est que « Les Infidèles » ne laissera pas indifférent.

Il n’y a pas de résumé à faire, il s’agit de 5 scènes différentes sur l’infidélité, que ce soit le fantasme desespéré jamais réalisé, une attitude assumée de niquer tout ce qui bouge, ou encore la véritable Love affair. Je dois dire que ma première impression en voyant ces scènes fut « y’a du vécu » car on est dans un registre très réaliste, très loin des clichés cinématographiques mais par contre très près de portrait de gens qu’on connait ou qu’on a connu.
Les infidèles est crus, mais c’est un film « vrai » sur l’infidélité, même si entre deux grandes scènes on a des sketch courts qui, eux, ont un réel but de nous faire rire, et ça marche !

Néanmoins, si l’entrée en matière est drôle, à l’image de l’affiche du film, la suite est parfois plus solennelle, ils auraient pu traiter de l’infidélité de façon légère, ils auraient facilement pu faire rire toute la salle de bout en bout mais visiblement les réalisateurs avaient d’autres idées en tête. On découvre alors tour à tour un Jean Dujardin face à une Alexandra Lamy divine qui décident de tout se dire, un Gilles Lellouche qui perd la tête pour une gamine qui à la moitié de son age. Un revers de la médaille qui, sans plomber l’ambiance, est quand même un peu destabilisant (passer du fou rire de la situation au malaise de la réalité sur l’infidélité ça fait tout drôle).

Autant dire que le pari de traiter avec humour tout en mentionnant le misérable de la situation est remporté haut la main (et soyons clair, on parle bien d’infidélité, et non d’une autre forme de sexualité libre qui peut fonctionner dans certains couples). Cela ne fera pas le film de l’année pour autant, cela reste très atypique, de part le sujet, la façon de le traiter et du rythme très particulier. Mais qu’on se rassure, on a quand même affaire à deux troublions du cinéma français, la fin du film décolle sur typiquement ce qu’on attendait, des barres de rire, un final qui vaut sincèrement de voir le film et finalement on se dit qu’ils ont vraiment pas pu s’empêcher de deconner.

Je précise que le trailer montre outrageusement, tout comme les affiches du film, une seule facette de « l’infidele »  celle du gros connard, et c’est voulu, ça fait le buzz, on s’attend à se marrer à voir un bon gros film bien gras. La réalité est surprenante et je pense destabilisera beaucoup de spectateur qui s’attendent a un film qui n’existe pas (ou pas en totalité)

« Les Infidèles » n’est pas un film moralisateur, c’est une présentation de plusieurs réalité sur le sujet qui finit comme un feu d’artifice en se disant « ho les cons » le sourire aux lèvres.

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L'avant Première hier avec toute l'équipe du film

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Once Upon a Time

Une autre présentation de série en ce dimanche pluvieux, mais pas n’importe laquelle, ce sont les scénaristes de Lost, Adam Horowitz and Edward Kitsis qui l’ont imaginée et qui vient donc de commencer aux USA. Une très bonne surprise pour ma part malgré la présence de Jennifer Morrison (Cameron dans House) dont je ne suis pas fan, et visiblement je ne suis pas la seule car Olidolly qui m’a fait connaitre le titre avec son article partage le même avis lol.

L’histoire est assez bien ficelée, tous les contes de fée que nous connaissons vivent dans le même monde, chacun a droit à son « et ils vécurent heureux pour l’éternité », c’est en tout cas le chemin que prend Blanche Neige et son prince en attendant un heureux évènement. Malheureusement sa méchante belle-mère, la sorcière, jette un sort puissant qui propulse tous les habitants dans notre réalité en leur retirant tout bonheur: leur mémoire, figeant ainsi dans le temps la petite ville de Storybrook. 28 ans ont passé et comme la prophétie l’a annoncé, l’enfant de Blanche Neige qui a été épargnée par le sort mais condamnée à ne jamais savoir qui sont ses parents, débarque dans cette ville et sa seule présence pourrait bien rompre le charme.

Chaque épisode, à la manière de Lost d’ailleurs, est entre coupé entre le présent qui se passe dans notre monde, et ce qui s’est passé voilà 28 ans dans le monde des contes de fées, sachant le résultat final qui est que personne n’a été épargné, je vous laisse imaginer le coté assez dramatique de ces passages. Parallèlement les auteurs ont du bien se marrer en imaginant comment seraient les personnages dans notre monde. Ainsi le petit chaperon rouge est une adolescente punk et rebelle, Jiminy cricket est devenu un psychiatre et le nain grincheux est en prison. Du coup la transition entre les deux mondes est juste sublime et subtilement rehaussée par les scènes du passé qui, forcément, nous en apprennent plus sur la situation présente, notamment ce qui est arrivé à Blanche Neige et son prince, parent de la belle Emma Swan, où encore les réelles motivations de la sorcière.

Coté réalisation, moi qui peste contre le cheap de Ringer, là je dois reconnaître qu’on a du budget et que ça se voit, les scènes « magiques » sont très belles et merveilleusement bien réalisées, ce coté des épisodes est vraiment très agréable à regarder, c’est tout à fait crédible et cela ne fait pas du tout fake. Ils ont même poussé le bouchon en faisant apparaître de petites fées (si vous avez un brin de culture Disney, vous saurez rapidement de quelle fée on parle 😀 mais non pas clochette). Enfin on remarque bien que Disney a donné son approbation pour faire référence à leurs versions des contes de fées, reste à savoir jusqu’où les auteurs auront le droit d’aller à ce sujet. Notez qu’ils ont déjà rendu Blanche Neige enceinte, et sans vouloir spoiler, pas mal de chose ne sont pas en reste au niveau de la liberté sur la « suite » des histoires.

Dans le monde présente, pour l’instant, je lui trouve un peu moins d’intérêt, déjà parce qu’il tient moins bien la comparaison face aux scènes du monde féérique, un peu aussi parce que cela n’avance pas bien vite (je chipote, il n’y a que deux épisodes de sortis). Le focus se tient sur Emma qui découvre après 10 ans l’enfant qu’elle a abandonné, ce dernier a été adopté par la version réalité de la sorcière (visiblement le sort d’oubli a également fonctionné sur elle). Et contre toute attente, cet enfant sait tout de l’histoire, il compte donc sur sa mère biologique pour libérer les personnages de leur triste sort, notamment sa grand-mère, Blanche Neige, devenue une gentille maîtresse d’école. Le coté « le temps s’est figé » ajoute un cran de plus au scénario, car mère et fille ont donc a peu prés le même age.

Once Upon a Time est une très bonne surprise de la rentrée que je vous recommande si vous aimez notamment les séries comme Fable, Grimm … J’espère que les auteurs de Lost ne vont pas nous rallonger cette série prometteuse, mais d’après ce que j’ai lu, ils ont déjà simplifié me scénario d’origine (ils planchent dessus depuis 2004). En tout cas moi qui en a franchement assez des séries policières sur toutes les chaines tous les soirs, c’est un VRAI soulagement de voir plusieurs séries emprunter la route du fantastique voir de l’heroic fantasy. Après The Secret Circle qui se révèle être également une excellente série dont le scénario nous retourne tous chaque semaine, Once Upon A Time est une malle aux trésors qui promet un bel avenir.

Le site officiel: http://beta.abc.go.com/shows/once-upon-a-time
Make a wish: http://www.askthemagicmirror.com/

trailer:

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The Artist – La surprise muette de l’année

Quand on vous annonce un film en noir et blanc au cinéma, forcément en 2011 on est un peu dubitatif, néanmoins il y a de grands chef d’oeuvre qui ont su tirer parti de cette particularité, comme La Liste de Schindler. Cependant quand on apprend que le film sera également muet, là on rigole intérieurement, mais mine de rien, on est curieux de savoir ce que ça pourrait donner.

Ce pari fou c’est celui de Michel Hazanavicius, réalisateur qui va réussir à monter un film de 100 minutes sans aucune fausses notes et avec en prime un Jean Dujardin récompensé par le prix d’interpretation à Cannes et la délicieuse Bérénice Bejo. The Artist donc, se passe à Holywood dans les années 1920, un acteur de film muet célèbre rencontre une jeune figurante pleine de promesse, la naissance du cinéma parlant offrira à l’un la décadence, à l’autre les paillettes mais pour tous les deux, un beau coup de foudre.
(a noter qu’il s’agit d’une inspiration de l’histoire de John Gilbert et Greta Garbo)

Si vous avez vu la bande annonce comme moi, vous aurez la désagréable sensation d’avoir vu tout le film, ce qui n’est pas completement faux vu que l’histoire ne s’encombre pas réellement de détails scénaristiques. Néanmoins, et c’est là toute la magie de ce film, le jeu d’acteur, la musique et surtout la façon dont on oublie le coté « muet » rend n’importe quelle scène plus riche émotionnellement.
Bien sur il faut prendre en compte que les acteurs « surjouent » un peu comme on faisait autrefois pour combler justement l’absence de parole mais aussi étrange que cela puisse paraitre, les deux acteurs crèvent litterallement l’écran à ce petit jeu.
En somme cela reste une histoire simple mais racontée avec beaucoup de richesse.

On ne ressort pas du cinéma avec l’envie de pillier la collection de film muet de ses grand-parents, The Artist est un bel hommage moderne, un OVNI qui permet, le temps d’un film, de se rappeler la grande époque Holywoodienne, de ces stars qu’on voyait comme des étoiles parfaites. Un beau souvenir aussi d’une époque de costume, de coiffure, de voiture, d’un style de vie et pour finir, de danse et de romance.

Un bien beau film qu’il serait dommage de rater !

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Tree of Life

Au sujet de ce film, on peut lire tout et n’importe quoi, personnellement dans ma salle j’ai eu des gens qui sont partis au bout de 30mn et d’autres qui sont restés pensifs jusqu’à la fin du générique. Pour ma part j’estime que c’est un vrai chef d’œuvre mais qu’il n’est absolument pas abordable pour tous , de par ses thèmes (religion, métaphysique, philosophie …) et de par sa manière d’être filmé et monté (entre choc d’image, vision des protagonistes…) Soyons clair, ce film c’est surtout des images, des idées, de la musique, tout le reste, la liaison entre les choses, le scénario précis, c’est à votre cerveau de vous le montrer, et s’il ne vous montre rien, ma foi, vous aurez perdu 10€.

Tree of Life c’est l’histoire de l’histoire (et comme dirait Sophie « c’est l’histoiiiiire de la viiiiiie« ) mais pas que, c’est pas une histoire, c’est L’Histoire, celle de notre planète, celle des gens, celles, des enfants et des adultes, celle des voisins aussi, c’est les bons cotés et les moins bons, la vie, la mort, la souffrance, le bonheur, le passé et le futur, le présent aussi, parfois …
Pour illustrer cela, le réalisateur prend une famille au Texas dans les années 50, un père autoritaire, trois enfants, une mère affectueuse, un destin tragique, un autre plus brillant mais perdu. Et pour comparer le tout, notre planète, de la naissance du big bang à sa fin dans l’explosion de notre soleil (j’ai déjà dit que les images étaient fantastiques ?)
On trouvera même un certain mimétisme entre les deux jeunes dinosaures du début et les deux frères (scène au bord de la rivière).

On pourrait résumer le film à un melting pot de Madeleine de Proust, car le réalisateur prend des scènes très quotidiennes et nous en montre une vision d’enfant que nous avions tous probablement oubliée. L’eau de l’arrosage automatique, l’odeur de l’herbe coupée, le reflet du soleil sur le plafond, le son du bois qui craque. Autant de chose qui peuvent vous faire complétement partir (ou pas) dans sa vision de la vie.

Bon et alors faut il le voir me direz vous ? Ben déjà si c’est pas déjà fait, faudrait voir à vous réveiller parce que même à Paris, c’est déjà tendu de le trouver et croyez moi, aux Halles c’est la plus petite salle. Ensuite oui si vous aimez ce type de film (avez vous résisté à Blue Berry ? à The Fountain ?), si vous êtes croyant ou bien tout simplement si vous aimez les belles images et les belles musiques qui rendent forcément mieux sur grand écran. Le reste passez votre chemin.

Pour finir ce film parle de la religion, il parle même que de ça et c’est bourré de symbolique biblique, néanmoins même pour une athée de mon genre, ça passe, on comprend le cheminement, le lien entre la foi et la vie et finalement, ce qui fait ce Tree of Life, l’arbre de vie qui nait, vit, grandit.

Un bien beau film.

La bande annonce est à voir si vous voulez vous faire une idée car c’est en version condensé toute la singularité du film

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Very Bad Trip II (The Hangover)

Il y a des suites ratées, elles sont facilement reconnaissables, il s’agit de 90% de la production et puis il y a les autres, celles touchées par la grâce qui font que les éléments d’un premier opus font encore mouche dans le second épisode. Voici donc ce que propose Very Bad Trip II, même acteurs, même situations, même gags et même final, pourtant, c’est toujours aussi bon, enfin presque, après avoir vu le 1 et s’être dit pendant 1h30 « omg ça peut pas être pire et pourtant si!! » on se doute que pour le 2 on se dira « ça va etre pire, ça va etre pire … OMG C’EST TROP CARRÉMENT PIRE »

Dans les faits, deux ans après leur virée à Vegas, Stu (celui qui avait perdu une dent et s’était marié avec une stripteaseuse) invite ses amis à son propre mariage en Thaïlande. Plutôt échaudé par sa dernière expérience d’enterrement de vie de garçon, il fait bien attention à la canette de bière qu’on lui donne sur la plage et pourtant … une nouvelle fois on retrouve nos trois héros complétement déchirés dans une obscure chambre d’hôtel à Bangkok. Premier soucis, le frère de la fiancé a disparu et l’un de ses doigts traine dans un verre, deuxieme soucis, Chow, le chinois déjanté du premier opus se sniffe un rail de coke avant de mourir sur le sofa.

Stu, t'as un truc sur le coté lol

Comme vous pouvez le constater, ça commence déjà plus mal que la première fois, on en oublierait presque que Stu a la moitié du visage tatoué et qu’à défaut de bébé cette fois-ci ils sont affublé d’un singe sorti dont ne sait où.

Au final c’est donc une excellente suite où on se marre autant que dans le 1 il y a certes un peu moins de surprises mais cela n’empêche pas de découvrir une nouvelle fois des situations a mourir de rire. Les acteurs sont excellents surtout Alan, le barbu abruti roi de la gaffe qui va, une nouvelle fois, enchainer les maladresses et les réactions loufoques.
Bien sur si vous n’avez pas apprécié le premier, ne pensez même pas voir celui là puisqu’il reprend tous les codes qui ont fait le succès qu’on lui connait. Pour ma part un sacré bon moment avec, cerise sur le gâteau, une nouvelle série de photos dans un plus pur style « HO MY GOD » qui fait qu’on reste à les regarder en se disant que décidément, « tu t’es vu quand t’as bu ? »

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